Personne ne veut lire votre histoire… illes veulent lire la leur!
C’est un peu horrible à dire et à lire, mais personne ne s’intéresse aux histoires des autres. Fiction ou non-fiction. Personne. Nadie. Nobody. Personne ne s’intéresse à vos histoires d’enfances malheureuses, de vampire amoureux ou de hobbit qui part à la recherche d’un anneau.
La plupart des histoires si on les résume sont ennuyeuses au possible et elles n’ont aucun attrait. Et vu nos vies débordées, on n’a pas le temps… Et on se fout de ce qui se passe chez le voisin.
Alors me direz-vous: pourquoi écrire? pourquoi se faire ch*** parfois des années à former une histoire qui se tient? Et qu’est-ce qui fait que quelqu’un un jour va nous lire ou va tourner les pages jusqu’à la dernière?
Et la réponse est: parce que ça inspire.
Quand on inspire de l’air, on se nourrit, on se revitalise, on s’emplit de ce qui est essentiel pour nous. Car, comme vous le savez, est vital à l’être humain. Votre histoire se doit d’être vitale! Non pas en parlant de trucs hyper dramatiques et profonds, mais en répondant aux besoins fondamentaux de celleux qui vous lisent.
Les personnes qui ont lu et adoré Harry Potter ou le Seigneur des Anneaux sont des gens souvent considérés comme des “outsiders”, des personnes qui ont souvent subi de l’intimidation, des moqueries ou du rejet. Les histoires d’Harry, Ron et Hermione, comme celle de Frodon et Sam racontent l’histoire de jeunes gens qui ne rentrent pas dans les cases, des gens qui se sentent à part et qui réalisent des exploits, et même sauvent le monde. Cette lecture a nourri leurs blessures, leur a donné du courage et de l’espoir, mais aussi, un sentiment de sécurité et l’impression qu’elleux aussi peuvent s’en sortir. Les plus grands succès ont ce type de personnages. Ce sont des histoires où l’on s’incarne.
C’est cette intensité d’émotions que l’on veut générer.

Les besoins essentiels des gens sont:
- La sécurité physique, émotionnelle ou financière
- Avoir plus d’amour, de temps ou d’argent
- Éviter la souffrance ou les efforts
- Augmenter leur popularité pour se sentir en communauté
Et comme, le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui existe réellement et ce qui ne l’est pas, la lecture immersive permet à celleux qui lisent d’obtenir ces choses par l’entremise de l’histoire. C’est ce qu’on appelle le Storytelling. On l’utilise également en marketing et c’est là que ça devient intéressant. Effectivement, le but est de vendre des livres ou du moins d’être lu. En répondant à ces besoins, on active les mêmes zones du cerveau que les pubs bien faites. Ainsi, on se crée des fans et donc des ambassadeurs.
Alors oui je sais la création c’est pas de la pub, mais la pub c’est de la création. L’un dans l’autre, il y a des similitudes. Et il n’empêche que si vous voulez partagez votre message, votre univers, vous devez être lu-e. Et je ne démors pas de l’idée que l’auteur-trice est entrepreneur-e à part entière.
Alors voici quelques conseils pour ancrer celleux qui vous lisent à votre histoire:
- Parler leur langage: sachez à qui s’adresse votre livre pour utiliser un style, une langue et un rythme qui correspond à votre lectorat (suis-je compréhensible?);
- Rester dans l’action: on ne part par dans des envolées lyriques de descriptions et autres détails inutiles (est-ce utile à mon histoire?);
- Rester concis et percutant: des chapitres ni trop longs ni trop courts, des phrases qui ne font pas 10 lignes qui répondent aux questions des chapitres précédents et en ouvrent de nouvelles (est-ce cohérent et accessible?)
- Peaufiner son début et sa fin: c’est ce qui fait que quelqu’un va vous lire et que quelqu’un lira votre prochain livre (est-ce que la première et la dernière impression est la bonne?)
- Avoir des personnages extrêmement détaillés: donc, vous devez les connaitre aussi bien que votre BFF (qu’est ce que mon personnage aime au petit-dej’ et qu’est-ce qu’il lit aux toilettes?)
Ainsi, offrez vous la chance d’être lu-e et de transmettre votre message en n’oubliant jamais que votre lectorat veut lire SON histoire à travers VOS yeux.
Bonne écriture, mes Plumes!